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COMMENT BIEN PROTEGER SON ANIMAL DE COMPAGNIE ?

La vaccination du chien et du chat n’est pas toujours obligatoire, mais elle est fortement recommandée, afin de prévenir certaines maladies graves et parfois mortelles. Le vétérinaire adapte ainsi le plan de vaccination en fonction de l’âge et du mode de vie de votre animal. Les rappels de vaccination sont aussi et surtout l’occasion de faire un bilan annuel de l’état de votre animal. Il peut permettre de révéler des problèmes que vous n’ayez pas remarqués et que le vétérinaire est formé à repérer rapidement. Ainsi, les dents, la peau, les oreilles, l’état général, le poids et l’alimentation de votre chien ou chat seront vérifiés.

 

LE CHIEN :

QUAND LE VACCINER ? : On commence à vacciner les chiots à partir de l’âge de 2 mois, quand la protection fournie par les anticorps de leur mère commence à diminuer. Le chiot développe petit à petit son propre système immunitaire, c’est à ce moment qu’il faut lui apprendre à se défendre vis-à-vis des principales maladies. Un rappel un mois plus tard devra être réalisé, afin que ses défenses mémorisent bien les nouveaux antigènes rencontrés. Les chiens adultes sont quant à eux vaccinés tous les ans, afin de maintenir une réponse immunitaire suffisante. Il ne faut surtout pas négliger ces rappels annuels, même si votre chien devient âgé. Au contraire, en vieillissant votre chien devient plus fragile et ses défenses s’amenuisent. Pour ne pas oublier tous ces rappels, la clinique vous envoie chaque année un courrier, afin de vous y faire penser.

CONTRE QUELLES MALADIES LE VACCINER ? 


La maladie de Carré : La maladie de Carré est très contagieuse et la contamination se fait lors de contacts directs entre chiens, principalement par voie nasale ou oropharyngée. L’excretion des virus commence en général 7 jours après l’infection. Ce sont principalement les jeunes chiens, de 6 mois à un an, qui sont touchés, mais les chiens de tout âge peuvent être contaminés.

Les signes généraux sont variés selon le stade de l’infection :

  • signes oculaires : écoulements oculaires purulents
  • signes respiratoires : nez qui coule, +/- broncho-pneumonie
  • signes digestifs : gastro-entérite
  • signes cutanés : pyodermite (affection cutanée)
  • signes nerveux : méningo-encéphalites chez les chiots, ataxie puis paralysie chez l’adulte

Les traitements sont souvent peu efficaces une fois que les symptômes sont présents et la maladie est dans la plupart des cas mortelle dans les 4 à 6 semaines suivant l’infection.

La vaccination, associée à des mesures hygiéniques, est la seule façon de protéger efficacement les chiens d’une éventuelle contamination par le virus. Cette valence vaccinale est incluse dans tous les schémas classiques de vaccination. La primo-vaccination se fait à partir de 6 à 8 semaines d’âge, suivant l’âge du chiot avec 2 injections à 3 semaines d’intervalle, suivi d’un rappel un an après. Les vaccinations suivantes se font tous les 2 ans. Les rappels peuvent être rapprochés en cas d’exposition augmentée ou chez les chiens âgés, plus sensibles.


L’hépatite de Rubarth : Cette maladie, aujourd’hui rare, est causée par l’adénovirus canin de type 1. Les chiens se contaminent par voie oronasale, et le virus est excrété par l’urine, les matières fécales et la salive des chiens infectés. Les chiens non vaccinés de tous âges peuvent être atteints, avec une prédominance chez les chiens de moins d’un an. Le plus souvent il n’y a pas de symptômes et lors de la phase suraigüe de la maladie, les chiens meurent en quelques heures. Lors de formes aigües, apparaissent des vomissements, des douleurs abdominales, de la diarrhée, de la fièvre, une hépatomégalie, une adénite, un œdème de la cornée aussi appelé kératite bleue. 

Le traitement doit être entrepris à temps, avant une éventuelle atteinte du foie. Il passe par l’utilisation d’antibiotiques, une réhydratation par perfusion, la gestion des vomissements et des diarrhées, ainsi que des œdèmes cornées.

 


La parvovirose canine : Cette maladie, provoquée par un parvovirus, est une maladie plutôt d’élevage et très contagieuse. La contamination se fait essentiellement par voie oro-nasale et par les selles. Le problème réside surtout dans la forte résistance du virus dans l’environnement. Les chiots sont les plus sensibles à l’infection (entre 6 semaines et 6mois d’âge), tout comme certaines races, dont les rottweilers. Les symptômes sont assez caractéristiques : vomissements, diarrhée hémorragique, déshydratation importante, anorexie, prostration et possible mort en 2 à 5 jours. La vaccination contre la parvovirose est très efficace et permet de protéger les chiots contre cette maladie grave. Elle peut débuter à l’âge de 6 semaines, avec un rappel trois semaines plus tard. Les rappels suivants seront annuels.


 

La trachéobronchite infectieuse ou toux de chenil : La toux de chenil est une affection respiratoire causée par divers virus et bactéries. La forme la plus courante se manifeste par une toux sèche, intermittente, forte, parfois avec vomissements et aggravée par l’exercice. Il peut aussi apparaître une rhinite, ainsi que du jetage nasal mucopurulent et une conjonctivite. La toux de chenil peut se compliquer de bronchopneumonies chroniques bactériennes, qui s’accompagnent de dyspnée, fièvre et une forte atteinte de l’état général. Les agents infectieux se propagent surtout par l’air et sont très virulents. La vaccination se fait par injection sous cutanée avec la valence parainfluenza ou par inhalation pour la valence Bordetella à partir de l’âge de 4 semaines


La leptospirose : Il s’agit d’une maladie causée par des bactéries, les leptospires, qui résistent très bien (plusieurs mois) dans les zones humides et en particulier les eaux douces des mares et étangs. De nombreux animaux, comme les rongeurs, hérissons et herbivores, peuvent être des hôtes réservoirs. Les bactéries sont excrétées par les urines et la contamination se fait par simple pénétration au travers d’une micro coupure cutanée ou muqueuse. Cette maladie est transmissible à l’homme par les mêmes moyens que pour les animaux.

La leptospirose se manifeste de 3 sortes :

  • forme suraigüe : mort brutale.
  • forme aigüe : fièvre, gastro-entérite hémorragique, ictère « flamboyant », insuffisance rénale aigüe, souvent suivie de la mort si aucun traitement approprié n’est entrepris à temps.
  • Forme subaigüe ou chronique : hépatite chronique avec anorexie, diarrhée, ascite, Polyuro-polydypsie ; Insuffisance rénale chronique ; pharyngite, dyspnée, uvéite et conjonctivite plus rares.

Afin de protéger au mieux votre chien de la leptospirose, il faut le vacciner. Mais il faut rester vigilant car le vaccin ne peut le protéger à 100% ni contre toutes les souches de leptospires (plus de 2000). En cas d’exposition importante, comme pour les chiens de chasse, les rappels peuvent être rapprochés et faits tous les 6 mois ou moins.

Sinon la première injection se fait à partir de l’âge de 4 semaines, suivi d’un premier rappel 3 à 4 semaines plus tard. Les rappels sont ensuite annuels.


La rage : Tous les animaux à sang chaud (sauf les oiseaux) et l’Homme sont sensibles à l’infection par le virus de la rage. L’infection se fait par morsure par un animal enragé, qui excrète le virus dans sa salive. Ce sont principalement les animaux sauvages qui sont infectés. Puisqu’il s’agit d’une maladie transmissible à l’Homme et surtout incurable et mortelle, une fois que les premiers symptômes apparaissent, la réglementation est très stricte quant à la surveillance sanitaire. Ainsi, toute morsure par un carnivore, doit faire l’objet d’une surveillance et d’un examen, même si l’animal ne semble présenter aucun signe.  Le virus vise le système nerveux et le cerveau et cause des encéphalites et encéphalomyélites. La période d’incubation est plutôt longue (15 à 60 jours) mais l’évolution de la maladie est quant à elle très courte (2 à 10 jours). Une fois déclarée, la rage est toujours fatale. Trois stades de la maladie ont été décrits, mais ne sont pas toujours observables :

  • le stade prodromique : modification du comportement et du caractère (crainte, anxiété, isolement)
  • le stade furieux : agitation, réponses exacerbées face à des stimuli auditifs ou visuels, démangeaisons, hallucinations, hurlements, morsures et griffures.
  • Le stade paralytique : modification du son de la voix, salivation excessive, paralysie progressive des extrémités, incoordination, coma puis mort.

Seule la vaccination permet de protéger votre chien de façon efficace face à ce virus. Elle peut se faire dès l’âge de trois mois et les rappels sont annuels. D’un point de vue législatif, ce vaccin n’est reconnu que si le chien est identifié par puce électronique et possède un passeport.Pour plus d’information, consultez le site : http://agriculture.gouv.fr/rage


La leishmaniose : La leishmaniose se répand de plus en plus sur le territoire français. C’est un parasite, transmis par les phlébotomes. Le risque de contamination est donc particulièrement accru en été, à partir de 200 à 300 mètres d’altitude. Les symptômes ne sont pas forcément très évocateurs (fatigue et amaigrissement, symptômes cutanés…). Un traitement sur le long terme permet en général de contrôler la maladie, et parfois même de la faire disparaître. Le vaccin qui a été récemment développé, permet une protection très efficace. Il se fait la première année en trois injections à 3 semaines d’intervalle, puis le rappel se fait tous les ans. Un test rapide est fait à la clinique avant la première injection, afin de savoir si le chien est bien indemne de leishmaniose.


La piroplasmose ou babésiose : Cette maladie parasitaire est transmise par les tiques. Lorsque ces dernières piquent le chien, elles inoculent les babésies qui se vont se multiplier dans les globules rouges. Les premiers symptômes apparaissent après une semaine environ. Le chien présente alors une forte fièvre, de l’anorexie, des urines sombres dit marc de café, de l’anémie. Si la maladie est détectée et traitée suffisamment tôt, elle peut être guérie. Si la maladie est plus avancée, et qu’une insuffisance rénale ou hépatique est déclarée, des soins plus poussés et une hospitalisation seront nécessaires. Cette maladie peut être mortelle. Le vaccin peut être fait à partir de l’âge de 5 mois et permet de protéger votre chien à 80%. Un premier rappel se fait 3 à 4 semaines plus tard, puis tous les ans.Bien entendu, la prévention passe également et surtout par les traitements antiparasitaires sous forme de pipettes, une fois par mois.

LE CHAT :

QUAND LE VACCINER ? : Il est recommandé de vacciner son chat à partir de l’âge de 2 mois. La primo-vaccination est alors suivie d’une deuxième injection, trois semaines plus tard, dans le cas des vaccins contre le coryza et le typhus. Le vaccin contre la rage se fait comme pour les chiens, à partir de trois mois et nécessite un passeport et donc l’identification par puce électronique.


Les maladies respiratoires

Les maladies respiratoires du chat sont courantes surtout en élevage et en communauté. Elles sont très contagieuses et la transmission se fait en majorité après un contact direct avec un autre chat infecté. Elles comprennent le groupe du coryza, qui regroupe le calicivirus, les chlamydiae et l’herpès virus.

Les symptômes sont respiratoires (jetage nasal, éternuements, toux), oculaires (conjonctivite, kératite, chémosis), anorexie, fatigue, fièvre, ulcérations buccales. Dans les cas sévères, la forte atteinte de l’état général du chat associée à une déshydratation marquée, peuvent conduire au décès de l’animal. Certains calicivirus peuvent aussi être particulièrement agressifs. C’est pourquoi il est important de le vacciner pour éviter tout risque de contamination.  La vaccination passe d’abord par une primo vaccination, avec la première injection à partir de 8 semaines d’âge, suivi d’un rappel 3 semaines plus tard. Les rappels sont ensuite annuels.

La vaccination est utile même si votre chat est déjà porteur des virus concernés. En effet, elle permettra de réduire significativement les symptômes et d’éviter le développement de formes compliquées.


La panleucopénie infectieuse féline ou typhus

Le typhus est dû au parvovirus félin, très résistant dans l’environnement, mais inactivable par l’eau de javel. Il se transmet lors d’un contact direct ou indirect.La plupart des infections sont asymptomatiques. Ce sont généralement les jeunes chats qui manifestent des signes cliniques. Si l’infection se fait très tôt, alors que la chatte attend ses petits, des troubles de la gestation, tels que mortalité embryonnaire, résorption, infertilité et avortements peuvent survenir. S’il s’agit d’une infection chez des chatons, ils peuvent souffrir d’une hypoplasie cérébelleuse et présenter de l’ataxie. Si la contamination se fait plus tardivement, il se développe soit une gastroentérite (vomissements et diarrhée) soit de la prostration selon les cellules qui sont atteintes. Dans les deux cas, si une septicémie se développe, il s’ensuit dans 90% des cas le décès des chatons, s’ils ne sont pas traités. Le vaccin, très efficace, est donc fortement recommandé. La première injection se fait à partir de 8 semaines d’âge, avec un rappel 3 semaines plus tard. Les rappels sont ensuite annuels.


La leucose féline

La leucose féline est causée par le virus leucémogène félin ou FeLV, qui appartient à la famille des retroeviridae. En Europe, selon les pays et les études, 3 à 10% des chats sont infectés de façon persistante. L’incidence et l’infection est particulièrement grande chez les chats qui vivent en communauté. Il est important de noter que parmi tous les agents pathogènes du chat, le FeLV est une des plus importante cause de mortalité. Cette maladie évolue sur plusieurs années. Après une première phase, lors de laquelle les signes cliniques sont assez discrets, une longue phase asymptomatique peut durer jusqu’à 15 ans, avant l’apparition de symptômes bien plus graves, aboutissant au décès du chat. La leucose se transmet au cours des contacts sociaux, par morsure, léchage de plaies ainsi que par contacts sexuels. Aucun traitement n’est spécifique et vraiment efficace, seule la vaccination permet de protéger votre chat de l’infection. La première vaccination se fait à partir de l’âge de 9 semaines, suivi d’un rappel 3 semaines plus tard. Les rappels se font ensuite une fois par an.